mardi 7 juin 2011

Avant-signes d'une chronique


De nombreux blogs déclinent une telle image où l'auteur -Pierre Assouline en tête- porte une tasse de café à sa bouche. Sans doute annonce-t-elle ainsi une notion de temps? Un moment de la journée rattaché à la consommation du café, au petit-déjeuner, un début d'après-midi? Cela indique aussi quelque chose sur la brièveté de cet exercice d'écriture. La chronique est quotidienne, le vers et le sujet y sont libres et peuvent se déployer de manière aussi  réactive et imprévue qu'une humeur matinale. L'autre unité qui apparaît sur ces photographies est celle du lieu qui renforce encore la particularité de ce type de billet. Toutes les caractéristiques d'une conversation menée autour d'un café, les parfums d'une rumeur appréciés dans la solitude, en terrasse, à côté d'un journal ou sur les hauteurs du zinc. Des profondeurs encore ensommeillées surgit l'éveil d'une capture, suivent la gloire et la postérité du mot.

Aucun commentaire: